vendredi, septembre 14, 2007

Taxis

A Tokyo, j'aime les taxis...

On leve la main, ils s'arretent et la porte arriere s'ouvre automatiquement (Cf. autocollant vert "auto door")! Enfin sauf si votre tete patibulaire d'etranger ne leur dit pas (ce qui arrive 1 fois sur 4!)
On n'a pas peur de monter dedant car ils ne sont jamais desagreables. On peut leur demander de faire une course d'a peine 200 m si on veut, la prix de la course ne pourra de toute facon etre inferieur au prix forfaitaire inscrit sur la vitre arriere: 660 yens, environs 35 Frs.

Les chauffeurs de Taxis sont souvent erudis. Car pour la plupart, c'est une seconde profession qu'ils endossent a la retraite.
Mais lire ou conduire, il faut choisir!
C'est vrai qu'ils conduisent assez mal... Le salariman qui a pris le metro toute sa vie et qui se retrouve un jour au volant d'un taxi dans les rues de Tokyo c'est pas sensasse.
Lu ne veut plus d'ailleurs monter dedant sans une angoisse qui frise l'hysterie, souvenir de maux de coeur "debordants" par une journee caniculaire du mois d'aout ou le taxi sentant le tabac froid (comme souvent) nous conduisait a la Tokyo Station, Fran et Ber doivent s'en souvenir...

Mais bon, prendre un taxi au Japon, c'est quand meme super pratique. Ils ne vont jamais vous arnaquer, n'ayez crainte. Au contraire, s'ils se trompent de chemin ou s'egarent (ce qui arrive souvent car ca ne fait pas vraiment partie de leurs attributions de connaitre l'adresse que vous lui mettez sous les yeux. Il vous appartient de leur indiquer votre chemin!), ils vous rembourseront une partie de la course!
Ils sont tellement nombreux, qu'on ne les attend jamais tres longtemps, sauf par temps de tiphons ou a 3h du matin a Roppongi!
"Du temps" ou la croissance economique japonaise etait a son apogee, l'argent coulait a flot et les sorties etaient incessantes. Quel beau recit difficile a imaginer tant il nous semble proche du quotidien que nous observons.
Cette profession au service du plus grand nombre s'est donc multipliee de facon exponentielle.

L'eclatement de la bulle a entraine une sous utilisation de ces "forces vives" en en laissant quelques uns sur le carreau au passage... D'ou une des raison sans doute aujourd'hui de l'emploi de retraites a temps partiel (le plus souvent) pour conduire la myriade de taxis tokyoites.
C'est ainsi qu'ils ne sont pas stresses, ont le temps de lire en profitant de la clim de leur voiture,
ou se faire la sieste toutes fenetres ouvertes quand la brise se fait plus fraiche.

Alors Messieurs de Taxis parisens, prenez exemple!
Belle illustration au passage du port de la chaussette a doigts de pied!

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